Loïc Jugue | | Les Broken toys | | Les portraits lents | | Les morcelés | | Les chromatismes crâniens | | Boucherie | | Les destructions | | Textes |
Loïc Jugue est un artiste plasticien français faisant des sculptures vidéos, des mono-bandes et des photographies depuis 1983. Il fait partie de la seconde génération des pionniers français de l'art vidéo. Il travaille sur la notion de réalité, ses représentations et sur le processus de disparition de cette réalité.
Le travail de Loïc Jugue a été montré en France et à l'étranger, entre autres : au Centre Georges Pompidou, au Palais de Tokyo, au Grand Palais(Paris). A la Vidéothèque Jonas Mekas. (New york) Villa kujuyama (Kyoto, équivalent de la Villa Médicis au Japon.) Musée national centre d'art, Reina Sofia ( Madrid) Goethe Institut (Montréal).
Avec les Broken toys,
Loïc Jugue poursuit son travail de destruction en s'intéressant aux jouets et en les détruisant de différentes façons:
chalumeau, scie circulaire, tronçonneuse, etc... L'artiste,fidèle à son travail sur l'impermanence et la disparition, nous interroge sur
notre conception du monde... Avec ces jouets en dissolution, il nous amène sur la problématique de la disparition des choses, de nos souvenirs, de nous
en quelque sorte.
Les Broken toys se déclinent de multiples façons :
Vidéos |
Photos |
Installations |
Sculptures.
Les Destructions sont un travail où l'artiste détruit des objets de consommation par différents moyens.
Avec d'abord :Destructions (1990)
où il détruit dans les anciens locaux de la SEITA à Pantin des objets du quotidien par le feu.
Puis,
La chute (1994)(Installation réalisée au Japon à la NHK de Fukuoka) destruction par impact, en faisant tomber des objets de plusieurs mètres de haut
sur une caméra protégée par une vitre pare-balle.
Et enfin,
Micro-ondes Micro-bombes (2000) où l'artiste met différents objets dans un micro-ondes,
jusqu'à ce que l'un d'entre eux casse le micro-ondes.
Loïc Jugue par ces sortes de ready-made inversés, nous interrogent sur nous, notre rapport à l'objet et sur notre société de consommation.
Les Destructions font partie de la collection d'art vidéo du Centre Georges Pompidou.
Il a été dans les années 90 l'un des premiers en France à faire des vidéos-sculptures. L'artiste utilisait plusieurs vidéos-projecteurs pour reconstituer des visages ou des corps, s'inspirant ainsi du cubisme. Il a appelé cette série: Les Morcelés. En 2016, il a prolongé ce travail , en créant : Le Gardien , est une sorte de cyclope arachnéen en acier, doté de trois écrans vidéos plats. Gardien dont on ne sait s'il nous protège où s'il nous surveille. Cet hommage à Louise Bourgeois est surtout une interrogation sur notre société de surveillance où le concept de panoptique de Foucault est malheureusement devenu une réalite.
Les Portraits lents sont une série de portraits vidéo,
oscillant entre vidéo et photo, à la limite de l'image en mouvement et de l'image fixe, comme un tremblement bergsonien.
Ce sont des portraits existentiels.
"Je ne cherche pas à filmer l'âme... quelle âme? Mais l'existence... un moment d'existence... Pour moi... il n'y a ni âme... ni dieux...
juste des humains qui glissent à la surface du temps... essayant d'échapper à leur destinée..."
Dans les chromatismes crâniens
Loïc Jugue utilise le procédé du kaléidoscope pour crypter des images.
En ces temps de censure, on n'est jamais trop prudent.
"Les chromatismes crâniens sont une série de vidéos utilisant le procédé du kaléidoscope pour crypter l'image du réel, la transformer , la rendre plus abstraite...
cette fameuse réalité si proche et si lointaine.
Regardez bien! il y a des images cachées. "
.
Copyright Loïc Jugue, tous droits réservés.
Envoyer un message (send a mail)
www.loicjugue.com